La cybercriminalité peut être organisée et facilitée par une variété de canaux. Au Royaume-Uni, la National Crime Agency et le National Cyber Security Center travaillent ensemble pour fournir des conseils, un soutien et des enquêtes à un large éventail de secteurs. Ces organisations fournissent un large aperçu de l’activité cybercriminelle des acteurs étatiques et des éléments de l’infrastructure nationale, ainsi que de l’exploitation des logiciels et du matériel à grande échelle. En outre, le centre de signalement national du Royaume-Uni, Action Fraud, offre un service 24 heures sur 24, rassemble et analyse les informations et les transmet aux forces de police locales pour une enquête plus approfondie.
Le rôle des forces de l’ordre dans les enquêtes sur la cybercriminalité est essentiel, car il aide à prévenir et à détecter la cybercriminalité, et c’est leur travail de sécuriser les preuves numériques et de monter un dossier contre les auteurs. Ces agents peuvent être des membres d’un organisme d’application de la loi, un détective privé ou même un spécialiste des technologies de l’information. Cependant, le rôle des forces de l’ordre dans les enquêtes sur la cybercriminalité varie considérablement selon la juridiction. En République kirghize, par exemple, le gouvernement dispose de capacités limitées d’enquête sur la cybercriminalité en raison du manque de KSA formés et expérimentés.
Le Département américain de la sécurité intérieure (DHS) compte plusieurs agences qui s’occupent de la cybercriminalité. Le FBI a une cyberdivision dédiée et le Département de la sécurité intérieure considère la sécurité du cyberespace comme une mission essentielle de sécurité intérieure. Les autres agences impliquées dans la détection et la poursuite de la cybercriminalité comprennent les services secrets américains, l’Immigration and Customs Enforcement et les services secrets américains.